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Laura Winkel (Grosbusch) : un savoir-faire à grand impact

Désormais réunis sur un seul site, les préposés à la découpe et au pré-pack gagnent en efficacité tout en cherchant une alternative aux emballages plastiques. Interview avec Laura Winkel, responsable d'exploitation chez Grosbusch.

Pouvez-vous décrire les missions de votre service ?

Avec une équipe jeune et motivée, nous évoluons dans un environnement particulier, notamment pour la fraîche découpe, dans des salles réfrigérées et humides. Le personnel trouve les ressources pour se motiver via une solidarité qui aide à accomplir au mieux les missions au quotidien. Le dynamisme apparait comme  primordial. La jeunesse de l'effectif y concourt grandement. Notre service sait par ailleurs s'adapter pour toujours mieux répondre aux nouvelles demandes des clients. Nous observons également la concurrence afin de posséder toujours une longueur d’avance. Sur ce point, nous restons en liaison en amont avec la direction pour offrir constamment des produits au goût du jour. Nous devons néanmoins faire preuve de vigilance et ne pas nous positionner sur des produits dont le contrôle qualité nous échapperait. Garder la maîtrise à 100 % se présente comme un challenge permanent qui induit de nouveaux projets et une évolution de l'organisation. D'ici fin 2018, 40 personnes composeront les équipes fraîche découpe et pré-pack, contre 36 actuellement.

"Nous voulons automatiser la partie conditionnement et étiquetage. Mais la découpe restera manuelle pour trier au mieux les produits."


Quels challenges vos équipes doivent-elles relever ?

Aujourd’hui, le défi porte sur l’agencement des locaux. Nos habitudes doivent évoluer. Le pré-pack jusqu'alors basée à la Cloche d’Or et la fraîche découpe, située elle à 300 mètres d’ici, ont rejoint le nouveau bâtiment. Que tout le monde se retrouve au même endroit permet de gagner en cohésion et de redéfinir les process. L'appropriation de cet environnement donne de bons résultats, et depuis janvier nos volumes de production augmentent. Or, nous ne pouvons plus seulement faire du manuel comme c'est le cas aujourd'hui à 100 %  du nettoyage à la découpe, du conditionnement à l’étiquetage et à la préparation des commandes. Dans un futur proche, l'augmentation des volumes permettra de faire le tri entre les opérations sans grande valeur ajoutée et celles devant demeurer manuelles, telle la découpe, une étape clé synonyme de vérification du produit. Une réflexion s'engage sur de nouvelles lignes automatisées pour gagner du temps, faciliter des étapes et travailler sur des tables plus ergonomiques. L'objectif consiste à minimiser les déplacements afin que chacun se concentre sur son poste en disposant instantanément des outils et services nécessaires. Les préconisations des groupes de travail mis en place sur ces questions suivent des phases de test, d’évaluation et d’implémentation.

Quels types d’évolutions voyez-vous dans l’emballage?

Ces derniers temps, les consommateurs réclament moins de déchets plastiques alors que notre activité pré-pack en génère beaucoup. Nous rencontrons donc les fournisseurs pour envisager des alternatives et progresser doucement mais sûrement dans la bonne voie. Nous ne prenons pas à la légère nos responsabilités en matière environnementale et allons d'ailleurs au-delà des exigences liées à nos certifications. Nos prestataires prennent conscience de notre rôle de pionniers dans ce domaine à tel point qu'ils nous choisissent comme partenaires pour tester les prototypes alternatifs aux plastiques. Ces efforts sont axés surtout sur les produits humides que nous travaillons en fraîche découpe. A nous de vérifier que les modèles s'adaptent à ces produits surtout d'un point de vue sanitaire. Je pense que sur les dix prochaines années, nous pourrons présenter des emballages les plus écoresponsables possibles.

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