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Le bio :
une profession, une passion

Depuis deux ans, Geoffrey Lejal est acheteur bio pour l’entreprise Grosbusch, l’un des plus anciens importateurs de produits frais du Grand-Duché. Plus qu’un métier, une véritable passion pour ce salarié respectueux de la planète et bienveillant pour les consommateurs.

D’où vient cette passion pour les produits biologiques ?
Je voulais évoluer, passer un cap en intégrant un grand groupe. Auparavant, je travaillais déjà dans le bio au niveau du point de vente. Depuis toujours, ma famille consomme des produits bio. Selon moi, cette démarche s’inscrit dans une logique de respect de l’environnement et de la planète. Par ailleurs, je suis également convaincu de ses bienfaits sur l’homme et notre santé. Il s’agit de la meilleure alternative aux produits industriels. C’est pourquoi j’ai suivi des études en agro-alimentaire et en agriculture jusqu’à l’obtention de ma licence. Je suis un véritable passionné des produits de la terre.

Comment expliquez-vous la différence de prix entre produits bio et produits conventionnels ?

Et de quelle manière travaille-t-on le bio au quotidien ?

Grâce à l’agriculture intensive, les produits industriels ont un rendement à l’hectare beaucoup plus élevé. Il est plus facile de produire en grande quantité quand on a recours aux engrais chimiques et aux conservateurs. Dans le bio, nous travaillons en flux tendu selon les saisons et la nature. Une logique à l’opposé du secteur industriel. Notre rendement est beaucoup moins élevé mais les produits sont de meilleures qualités. Sur certains aliments, nous sommes parfois en-dessous du prix moyen. Le plus important est de respecter la saisonnalité des produits. Cela permet d’offrir aux clients des fruits et des légumes de qualité selon les périodes de l’année. La météo a également un gros impact sur notre métier étant donné que nous n’utilisons pas d’engrais chimiques, mais seulement des engrais naturels. Nous récupérons également les eaux de pluie. Nous profitons de toutes les ressources que la Terre nous offre. D’autre part, nous ne souhaitons pas importer de produits de pays à l’autre bout du monde. C’est pourquoi, nous ne pouvons pas distribuer tous les types de produits tout au long de l’année. Une manière de respecter l’environnement en réduisant notre impact carbone. Enfin, nous évitons les intermédiaires pour mettre directement en lien le consommateur et le producteur.

Qui est le consommateur bio ?

Je dirais qu’il existe deux catégories de consomma- teur. D’un côté, la personne possédant un fort pou- voir d’achat qui ne rechigne pas à acheter des pro- duits plus chers. De l’autre, la personne qui préfère renoncer à certains achats pour s’offrir une nourriture saine et bio issue de l’agriculture locale. Il s’agit d’une certaine forme d’engagement, voire d’un acte militant en faveur de l’environnement et de la planète.

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