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Végétarien bon vivant

Lucien Elsen, propriétaire du Mesa Verde et figure incontournable de la vie saine et fun luxembourgeoise a souhaité mettre en avant sa relation avec René Grosbusch. Portrait d'un homme à caractère unique, clairvoyant et aimant.

Quelles sont vos relations avec l'entreprise Grosbusch ?

J’entre en résonance avec l’énergie et l’esprit. Avec Grosbusch, je suis toujours bien servi. Au rare cas où un citron est trop mur par exemple, il est de suite remplacé sans tracas. Une excellente qualité est toujours au rendez-vous mais par-dessus tout, la confiance règne. Je peux laisser les clés de mon restaurant à l’un des chauffeurs Grosbusch et la livraison sera faite en temps et en heure sans que personne ne soit présent. Tout comme avec René, ma relation avec sa firme est basée sur la confiance et sur une énergie positive.

Vous semblez partager le même esprit de famille que Grosbusch ... 

Après près de vingt ans passés avec la plupart de mes collaborateurs, ils connaissent maintenant bien mes habitudes. Nous ne nous marchons jamais sur les pieds et notre relation est basée sur le respect et la sincérité. Cette confiance dans mon équipe est très importante car elle me permet d’être indépendant et d’explorer plusieurs pistes dans ma vie. J’aurais pu avoir dix restaurants mais cela ne m’a jamais intéressé. J’ai toujours souhaité donner du temps et de l’espace à mon évolution et à ma créativité. Je ne veux pas être un prisonnier financier. Je suis heureux de répéter chaque jour ma pièce de théâtre et de réaliser, ce 12 août, ma première représentation avec des clowns du monde entier. J’ai toujours été très actif. Je me laisse aussi le temps de rêver et savourer.

Une de vos recettes phare (et la préférée de René !) est la salade « l'extase des sirènes ». Comment l'avez-vous élaboré ?

La réponse est simple : tous mes plats sont créés selon la manière dont je souhaite les consommer. Ils sont basés sur mon souhait en termes de consommation et de présentation. Mon équipe et moi-même y mettons cœur et âme. Chaque membre de ma cuisine a débuté à la plonge tout comme moi. J’ai arrêté les cours à 16 ans mais j’ai toujours été autodidacte. C’est également le cas de mes trois chefs. Ils se sont transmis un à un la vision que je leur ai transféré. Certaines personnes soulignent le fait que ma carte a peu évolué depuis 28 ans. Je leur réponds que les zeitgeist évoluent – goûts, endroits à la mode – mais les bonnes choses restent souvent les mêmes. Je sais que je sers de la qualité à mes clients et cela me renforce dans mon approche. Des générations passent par le Mesa Verde et j’ai vu plus d’un enfant grandir dans mon établissement. Je valorise cet aspect poétique plus qu’un besoin perpétuel de changement qui serait un reniement de mes valeurs.

www.mesa.lu

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