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L'esthète

Photographe, wind farmer, organisateur du marathon de Luxembourg.... Pour Erich François, entreprendre est un art qui doit respecter les canons d'une certaine beauté.

Le coup d'oeil

Le marathon de Luxembourg ne ressemble à aucun autre : l’événement a été imaginé avant tout comme une œuvre graphique. Son créateur ne pratique pas la course à pied et reste avant tout un photographe ayant étudié l’histoire de l’art. Il soigne ainsi chaque détail visuel, tant au niveau du matériel publicitaire que de la scénarisation du parcours. La ville est ainsi décorées de mon- tgolfières sur le Glacis, d’imposantes arches sur le parcours, avec bien sûr un bouquet final sur la ligne d’arrivée. Même New York ne rivalise pas avec ce souci esthétique permanent.

Beauté cachée 

Que ce soit pour sa course ou ses clichés, voire les 18 éoliennes qu’il possède, Erich François parvient à résoudre une difficulté majeure rencontrée par les artistes et les entrepreneurs du monde entier : combiner le plaisir de la création inspirée avec une précision budgétaire sans faille. Car l’art qui ne se vend pas est éphémère et l’entrepreneur compte bien poursuivre sa collection d’initiatives encore longtemps. Il impose ainsi aux sponsors intéressés de lui expliquer comment ils comptent amortir leur investissement. S’ils sont incapables de répondre, il refuse tout simplement leur argent. Dans le même ordre d’idée, il soigne l’expérience des coureurs en fournissant des douches en grand nombre et un service irréprochable. Les participants du marathon de Paris, où 40000 coureurs se partageaient 5 toilettes au départ apprécieront ! En quelques années, le marathon de Luxembourg s’est ainsi forgé une réputation de marathon « haut de gamme » auprès de la communauté des forçats du jogging, avec l’objectif de les faire revenir au Grand-Duché pour le plaisir.

 

L'art du contraste

Organiser le plus grand événement sportif du Luxembourg peut paraître impossible pour un Allemand, tant les contacts locaux doivent être nombreux. Ce fut tout le contraire : « En tant qu’étranger, je ne devais rien à personne. J’ai pu dire « non » quand c’était nécessaire et donner ses meilleures chances au projet ». Attaqué frontalement par la Coque en 2009, dont les dirigeants voulaient s’approprier l’organisation de l’événement, il put bénéficier du soutien du public et des décideurs luxembourgeois pour gérer la crise en douceur et poursuivre l’aventure avec Luxexpo. Une forme d’hommage rendu à la qualité de son œuvre ! ​​

Grosbusch sponsorise le marathon ING depuis 10 ans.

 

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